Formation et internationalisation

Face aux nouveaux enjeux du monde de l’ingénierie et de l’industrie, l’ESTIA s’attache à faire évoluer ses parcours et contenus de formation pour permettre à ses étudiants, futurs ingénieur et manageurs innovants, d’être en mesure d’apporter des solutions originales aux défis économiques, énergétiques, environnementaux et sociétaux d’aujourd’hui.  

 

100% des élèves ingénieurs ESTIA sont trilingues. C’est un des atouts clé sur lequel l’école s’appuie depuis sa création. Les journées de l’international du 26 et 27 novembre prochain organisées par le service des relations internationales seront l’occasion de promouvoir les actualités de l’ESTIA dans ce domaine.

En pleine préparation de l’événement, Valentina Nardi, responsable du développement international, nous présente les grands axes de développement dans ce domaine.

Les doubles diplômes avec des universités en France, en Angleterre et en Espagne sont un des piliers de la formation des étudiants. Aujourd’hui nous renforçons les relations avec les universités partenaires avec de nouveaux parcours de spécialités qui s’ouvrent, comme c’est le cas à Cranfield et Madrid où les élèves ingénieurs peuvent maintenant suivre une filière sur la logistique aéroportuaire à l’université Politécnica. Le partenariat a également été consolidé avec l’université de Wolverhampton avec la création de mon poste. Nous sommes en train de travailler à la création d’un nouveau Master of Science franco-anglais en fabrication additive. Il visera des étudiants internationaux avec un parcours de 6 mois à l’ESTIA et 6 mois en Angleterre. Les plateformes des deux campus offriront une vision très large et complète des procédés de fabrication additive. Ce programme est en cours d’accréditions et nous espérons pouvoir l’ouvrir pour septembre 2021 avec comme intitulé « Master of science Additive Layer Manufacturing Engineering ».

Dans ce domaine de la fabrication additive, nous travaillons également sur un projet Erasmus Plus Aptime avec cinq autres universités européennes. Le kick off se fera fin novembre à Wolverhampton.

 

De nouvelles collaborations avec l’Inde et la Côte d’Ivoire en cours

Nous renforçons également les collaborations en Inde à travers le projet mené avec Dassault Aviation. A la rentrée prochaine 2-3 étudiants sélectionnés par Dassault suivront un parcours de formation de 6 mois en Inde au College of Engineering Pune, 6 mois à l’ESTIA, puis 6 mois sur le site de production de Dassault à Biarritz.

En Afrique, un accord cadre a été signé en octobre dernier pour favoriser les échanges d’étudiants avec l’International University of Grand Bassam en Côte d’Ivoire.

 

Quels axes de développement pour l’avenir proche ?

Nous avons aujourd’hui 35 contrats internationaux en mobilité et 15 nouveaux sont en cours de négociation. Nous avons la volonté d’un développement fort vers l’Europe du nord dans des pays comme le Danemark et la Norvège, mais aussi en Australie, Nouvelle Zélande et aux Etats Unis, pour répondre à la demande des étudiants.

Au niveau des salariés ESTIA 12 nationalités sont représentées. C’est une force que nous souhaitons consolider et cela contribue à notre dimension internationale. Nous devons toutefois poursuivre les efforts afin de proposer un enseignement renforcé en anglais ainsi favoriser la mobilité entrante et améliorer l’accueil des étudiants internationaux que nous souhaitons plus nombreux à l’ESTIA. En 2019, ils sont 50 (8 % des effectifs étudiants).

Enfin un dernier axe de développement passera sûrement à travers de nouveaux modèles de coopérations tripartites incluant des universités, des laboratoires et des entreprises.