Quelle est l’activité de Capital High Tech ?
La société a été créée en 2002, sur la Technopole Izarbel par Florence Ghiron. Je l’ai rejoint en 2010 après un parcours professionnel au sein du groupe Safran, pour lequel j’ai notamment dirigé le service support pour la France et le site de production de Tarnos.
Capital High Tech est une société de conseil en innovation. Nous accompagnons les entreprises et collectivité pour le montage de projets collaboratifs, la réalisation études de marchés techniques, la recherche financement de l’innovation et le développement de projets innovants. Un tiers de nos clients sont des collectivités, un tiers des entreprises (de la start up à l’ETI) et les reste des institutions européennes. Enfin nous intervenons principalement sur les régions Nouvelles Aquitaine et Occitanie, mais nous avons également des liens avec des organisations sur d’autres territoires.
Quel est l’historique des relations entre Capital High Tech et l’ESTIA ?
Nous avons un ancrage au Pays Basque fort. Nous résidons à Bayonne et Capital High Tech a été créé à Bidart à la Technopole. Nous avons ensuite été incubé au sein de la pépinière pendant 2 ans. Cette relation au territoire est importante pour nous.
Les liens avec l’ESTIA se sont développés au fil de temps avec plusieurs projets. Nous avons réalisé des missions pour le développement et le montage de projet pour Compositadour, nous avons monté des projets au sein desquels l’ESTIA était partenaire (projet FUI Addimafil et un projet Cleansky), nous avons participé à plusieurs jurys pour des évènements ESTIA (24h de l’innovation, Act in Space), nous avons piloté le programme ESA BIC sud France dont l’ESTIA est un des incubateurs et enfin nous avons participé à la certification du projet Ocean Living Lab.
Sur les aspects de formations, quelques étudiants ESTIA ont effectués des stages au sein de la société. Pour les prochaines années nous pourrons également envisager des interventions dans des modules d’enseignement pour les élèves ingénieurs. La question des compétences et de la carrière des ingénieurs en France et à l’international est un sujet que nous connaissons bien.
Les collaborations sont donc multiples et nous ont permis d’acquérir une vision globale des activités de l’école.
Qu’est ce qui a motivé votre engagement auprès de la fondation d’entreprises ESTIA ?
Au fil des collaborations nous avons tissés des liens professionnels et d’amitiés fort avec l’école et son directeur Patxi Elissalde. Je connais bien également le président de la fondation Emeric D’Arcimoles avec qui j’ai pu travailler au sein de Safran. Deux personnalités qui défendent une vision de l’enseignement et des métiers d’ingénieurs qui nous motive. Nous sommes particulièrement attentifs également aux enjeux de formation des ingénieurs. Tous nos employés au sein de Capital High Tech ont suivi ce cursus et nous voyons également nos enfants aujourd’hui évoluer dans ces métiers. Cela nous donne envie de nous investir dans ce domaine et de participer aux réflexions de l’école. Enfin notre attachement au territoire et les liens que nous avons pu tisser avec quelques entreprises membres de la fondation d’entreprises ESTIA ont pesé dans notre engagement.
Pour nous l’ESTIA est une réussite et nous souhaitons contribuer à son développement pour les futures années à travers la Fondation d’entreprises qui est là pour faire avancer les projets de l’école.
Qu’est-ce que Capital High tech pourra apporter à l’ESTIA ?
A travers nos expériences de conseils nous avons acquis une bonne vision de ce doit être le métier de l’ingénieur de demain, notamment sur des domaines techniques. Nous souhaitons partager avec l’ESTIA nos réflexions sur ce sujet et proposer de nouvelles formations adaptées aux besoins futurs des entreprises. Nous avons également des compétences fortes en gestion de l’innovation que nous mettrons à disposition des équipes. Nous pourrons continuer à faciliter des mises en réseaux sur les projets en France et en Europe dans lesquels l’ESTIA est partenaire. Enfin, nous poursuivrons notre implication dans l’écosystème ESTIA. Nous soutenons ainsi le projet de Jean Baptiste Daramy, salarié de l’ESTIA (Compositadour) qui s’est lancé dans la Course du Rhum.
