Andoni y a alors présenté son idée et, suite à la très bonne réception du concept de son produit et au soutien de l’équipe, il l’a approfondie pour devenir aujourd’hui un vrai projet entrepreneurial. Originaire du Pays Basque et passionné par la course en montagne, Andoni a eu l’idée de croiser deux sports pour n’en faire qu’un seul : pouvoir courir sur l’eau. Avec un tapis non motorisé et un système de production locale du produit, son fondateur prévoit un équipement sportif outdoor qui respecte l’environnement et les océans. 

Rencontre avec Andoni Ibarburu. 

- Quelles ont été les premières étapes de ton projet ?

"Le projet en lui-même est récent puisqu’il a démarré en Janvier 2018 mais grâce à l’enthousiasme de l’équipe d’ESTIA ENTREPRENDRE nous sommes parvenus à passer plusieurs étapes rapidement. Le Hub Etudiant Entrepreneur m’a surtout épaulé au départ pour réaliser un premier benchmark de ce qui se faisait déjà sur le marché : nous avons regardé s’il y avait eu des dépôts de brevet par exemple. L’équipe m’a également apporté énormément de mise en réseau pour pouvoir ficeler mon projet sur les aspects financiers et participer à des concours de Start-up.

Antoine ERRANDONEA, un camarade de promotion, a rejoint l’aventure de Run on Water  en avril 2018, au moment du concours Coups2Boost. Sur 500 projets sélectionnés, celui des  deux étudiants ESTIA a terminé 4ème. "

- Quelles ont été les réactions sur le projet lors du concours Coop2Boost ?

"Ce concours a été une superbe expérience qui nous a permis de faire des rencontres mais qui nous a aussi forcé à travailler notre pitch, à être percutants et convaincants dans notre discours. Notre public a été très réceptif mais notre projet manquait encore de maturité."

Comment s’est déroulée la préparation de ton départ en Angleterre ?

"Comme tout ingénieur ESTIA, je devais réaliser une mobilité à l’étranger et je devais partir pour trois mois à Wolverhampton. La question de continuer à murir le projet à l’étranger s’est donc posée. L’ESTIA m’a permis de trouver un compromis pour que ma mobilité soit bénéfique à Run On Water. J’ai pu intégrer le Hub de l’Université de Wolverhampton en travaillant 3 jours en entreprise et 2 jours pour Run On Water."

 

 « Par le biais de l’initiative entrepreneuriale d’Andoni, on a tenu proposer un nouveau lien qui serait bénéfique aux étudiants entrepreneurs. Andoni va être notre 1er ambassadeur d’un potentiel parcours de mobilité étudiant entrepreneur ESTIA », détaille Amélie Hacala.  

 

 - Quelles sont les différences que tu as pu observer entre le Hub d’entrepreneuriat étudiant de l’ESTIA et celui de Wolverhampton ? 

"Avec l’ESTIA, nous bénéficions d’espaces de coworking qui sont mis à notre disposition 24h/24 et d’un accompagnement par ESTIA ENTREPRENDRE avec des points d’étapes. Ici, c’est tout à fait différent : il n’y a pas ce suivi, ni de locaux. Par contre, l’Université peut nous faire profiter directement de leurs plateformes de prototypage avec des ingénieurs spécialisés. Ça va me permettre de revenir en France avec un premier prototype de petite taille ce qui est une avancée colossale dans le projet. Cette mobilité a été une très belle opportunité et j’ai essayé de la faire fructifier au maximum.  "

 - Comment avez-vous pu vous accorder sur vos avancées respectives avec Antoine ?

"Finalement la distance n’a pas été si difficile à gérer pour nous. Antoine s’est davantage concentré sur l’étude de marché que nous avions commencée et moi j’ai pu avancer sur le côté purement ingénieur avec la création de ce premier prototype miniature."

 - Quels sont vos futurs challenges de cette rentrée 2018 ?

"Nous allons essayer d’amener le projet encore plus loin, de le perfectionner au maximum avec les équipes du Hub Etudiant Entrepreneur de l’ESTIA. Antoine vient d’obtenir son statut Etudiant Entrepreneur :  c’est déjà un premier acquis pour la suite. Néanmoins, il devrait lui aussi intégrer Wolverhampton à la rentrée prochaine pour une année scolaire complète. Nous sommes en train de voir pour continuer le projet sur le même modèle que moi. Réponse dans quelques mois. A plus long terme, c’est sûr que nous aimerions intégrer la pépinière de l’ESTIA mais nous n’en sommes pas encore là ! Chaque chose en son temps."

 

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