Vie de l'éco-système ESTIA

La richesse de l’ESTIA se trouve dans sa capacité à créer de véritables synergies en établissant un réseau solide entre étudiants, diplômés et entreprises partenaires. Cet écosystème évolue en permanence au rythme des projets et s’anime à travers la mobilisation des mécènes, partenaires et alumni ESTIA. 

 Quel est le métier de Belharra Numérique ?

Belharra est une société de services du numérique implantée au Pays Basque, fondée par 4 associés dont Patrick Bourg. Sa forte expérience dans le monde du textile est le fruit d’une collaboration étroite initiée avec les acteurs du Surf et renforcée au contact d’entreprises reconnues du prêt à porter ou du luxe.

En tant qu’éditeur d’e-SCM, un Portail Fournisseurs, Belharra aide les entreprises à structurer la relation fournisseurs et superviser la traçabilité de leurs approvisionnements. Elle participe à la transformation numérique de la gestion des approvisionnements pour améliorer leurs résultats financiers, valoriser leur image et mieux satisfaire les consommateurs.

 Quels sont les liens entre Belharra et l’ESTIA ?

Belharra a nouée avec l’ESTIA des relations fortes depuis plusieurs années à travers l’utilisation des services proposés par l’ESTIA et la CCI, mais aussi l’intégration d’étudiants ingénieurs au sein de l’équipe Belharra comme stagiaires puis salariés pour certains d’entre eux. Aujourd’hui trois anciens ESTIA font partie des équipes. De plus, de par notre implantation locale, nous croisons régulièrement les chemins de l’ESTIA dans les Cluster ou les Clubs professionnels.

Comment avez-vous découvert la Chaire Bali ?

J’ai découvert le projet de la Chaire en rencontrant Chloé Salmon-Legagneur, en charge de la Chaire, lors d’un évènement organisé à Olatu Leku, l’une des pépinières gérées par l’ESTIA. Nous avons poursuivi nos échanges après l’évènement et il semblait évident qu’il y avait des synergies à exploiter entre nos deux projets. C’est à la fois une rencontre de personnes et de projet à un moment où nous nous posons des questions en termes de R&D et plus particulièrement sur les aspects RSE dans les entreprises de la mode avec lesquelles nous collaborons au quotidien. Cela nous a convaincu de nous engager dans le projet de la Chaire Bali jusqu’en 2020.

 Quelles sont les principales motivations de votre engagement ?

Nos motivations sont multiples. Tout d’abord la Chaire, ses ambitions et son fonctionnement sont en cohérence avec nos valeurs d’entreprise. Aujourd’hui nous observons une tendance de fond dans le secteur de la mode et du textile avec la nécessité de pouvoir tracer les filières de production. Ce thème est un des axes clé de la chaire et il nous a semblé essentiel de nous intégrer dans ce projet qui réfléchit aux orientations des métiers du secteur. Nous aidons les entreprises de l’industrie du textile, depuis plus de 15 ans, dans la supervision de leur chaîne d’approvisionnement, à améliorer la performance de leur chaîne de valeurs, à structurer et crédibiliser leur démarche RSE. Nous avons vu évoluer les préoccupations et souhaitons également partager notre expérience et faire progresser dans notre vision. Faire partie de la Chaire Bali c’est accompagner le virage vers une industrie plus propre, plus responsable en accord avec nos valeurs éthiques, c’est un véritable projet d’entreprise en lien avec notre stratégie RSE. En outre il y a un enjeu de développement. A travers la Chaire, nous souhaitons nous positionner comme un acteur reconnu de l’activité de la mode dans le Sud-Ouest. La Chaire Bali, nous offre une réelle opportunité d’ancrer e-SCM dans un écosystème innovant et de contribuer à faire progresser, par notre R&D, un secteur phare de notre économie nationale et régionale. Nous souhaitons associer nos équipes techniques à un cercle de réflexion pluridisciplinaire et nourrir notre innovation en participant aux réflexions de la Chaire BALI.

Enfin, et plus largement, avec ce projet nous nous inscrivons dans une dynamique collective d’innovation au niveau local. Ce projet s’inscrit dans notre dynamique de développement d’entreprise et en cohérence avec notre démarche « Belharra du Futur » pour tendre vers une organisation « Entreprise Libérée ». Notre volonté est de partager nos méthodes, les challenger, les améliorer, travailler en écosystème avec des universitaires pour capter des talents et développer notre projet sur la région. Nous sommes conscients qu’être proche de structures comme l’ESTIA, un acteur reconnu de la formation, c’est l’avenir des entreprises.

 Quelles seront vos premières actions concrètes avec la Chaire ?

Nous avons participé aux 24H de l’innovation en novembre dernier et nous avons soumis un sujet pour un projet étudiant tutoré sur la relation entre le contrôle qualité et la traçabilité de la filière mode et textile. Nous allons intervenir au rendez-vous Alumni ESTIA à Paris le 11 décembre prochain. Nous participerons à la table ronde organisée à la Maison de la Nouvelle Aquitaine, pour livrer un état d’avancement de la Chaire Bali et échanger notamment avec des anciens ESTIA qui travaillent ou s’intéressent au secteur de la mode et du textile. Enfin nous allons définir des sujets de stage afin de susciter l’appétence d’étudiants ingénieurs pour notre filière.