Formation et internationalisation

Face aux nouveaux enjeux du monde de l’ingénierie et de l’industrie, l’ESTIA s’attache à faire évoluer ses parcours et contenus de formation pour permettre à ses étudiants, futurs ingénieur et manageurs innovants, d’être en mesure d’apporter des solutions originales aux défis économiques, énergétiques, environnementaux et sociétaux d’aujourd’hui.  

 

Depuis presque 20 ans déjà, l’ESTIA et l’Université de Wolverhampton, au Royaume-Uni, forment un partenariat solide et partagent leurs savoirs pour offrir une formation complète et internationale aux ingénieurs ESTIA. Pour renforcer la coopération entre les deux établissements, Valentina Nardi, a intégré l’ESTIA depuis avril dernier en tant que Chargée d’affaires au développement international des formations. Employée à 50% par les deux écoles, elle se positionne comme interface stratégique d’échanges.

 

 

- Pourquoi l’ESTIA a-t-elle tenu à enrichir ses relations avec l’Université de Wolverhampton ?

La relation entre l’ESTIA et Wolverhampton existe depuis déjà plusieurs années et a permis à de nombreux élèves ingénieurs ESTIA de bénéficier d’enseignements et d’expertises de l’Université anglaise sur des thématiques ciblées comme la technologie avancée et la conception numérique en ingénierie.

La relation est jusqu’à présent unilatérale, c’est-à-dire que ce ne sont que des étudiants ESTIA qui partent rejoindre l’Université de Wolverhampton le temps d’une année académique, leur permettant de disposer du double diplôme. Pour la rentrée 2019-2020 ce sont 45 étudiants de l’ESTIA qui ont choisi la mobilité à l’Université de Wolverhampton.

Or, ces dernières années ont permis d’identifier de nombreux points communs avec des centres d’intérêt partagés et des champs d’études complémentaires. L’objectif est donc de dynamiser la relation pour aller plus loin que les accords de double diplôme existants. L’ESTIA veut amener davantage de réciprocité dans les échanges en créant un référent qui structure la relation et la communication entre les deux établissements. Et c’est la mission que l’on m’a confiée !

 

- Quels sont les axes de développement qui sont donc privilégiés pour nourrir ce partenariat ?

Avec l’Université de Wolverhampton, nous avons identifié trois  « chantiers » prioritaires. Tout d’abord, nos premières actions doivent contribuer au développement de l’offre académique. Par exemple, nous travaillons à l’ouverture d’un master de Wolverhampton à l’ESTIA ou encore à l’organisation d’universités d’été ou d’hiver sur des thématiques ciblées communes.

Ensuite, l’ESTIA et Wolverhampton souhaite développer des partenariats croisés avec d’autres pays. Nous sommes en discussion pour intégrer un 3ème partenaire international et créer ainsi un triangle d’échanges académiques et de recherche.

Enfin, nous allons encourager la mobilité des étudiants, du staff et des professeurs de l’Université de Wolverhampton pour venir à l’ESTIA. Cette réciprocité est indispensable pour un partenariat équilibré et productif.

Ces grands axes de développement vont également nous permettre de sonder le terrain sur des thématiques de recherche et d’entrepreneuriat. L’ESTIA a actuellement trois élèves ingénieurs en apprentissage qui sont en mobilité professionnelle à Wolverhampton. On sent qu’il y a des synergies possibles et nous devons les étudier de plus près.

 

- Quels seront les apports de l’ESTIA vis-à-vis de Wolverhampton ?

L’ESTIA constitue un positionnement stratégique européen pour eux. L’Université de Wolverhampton pourra, selon moi, se nourrir du discours Entreprises de l’ESTIA, qui dispose d’un excellent taux d’insertion professionnelle. Or, à Wolverhampton, à peine une centaine d’étudiants sur les milliers accueillis partent en stage en entreprises. C’est un des axes d’amélioration sur lequel l’ESTIA pourra apporter son expérience.

D’autre part, comme nous avons des compétences technologiques complémentaires, nous pensons que Wolverhampton pourra bénéficier de l’expertise d’ESTIA TECH et des plateformes de transfert de technologies de l’ESTIA.

Nous imaginons également des échanges et des mobilités enrichissantes au niveau des programmes d’accompagnement à l’entrepreneuriat, avec ESTIA Entreprendre.

 

- Pourquoi avoir choisi de se positionner sur ce poste ?

Ce poste est en quelque sorte la suite logique de ma carrière. Mon expérience m’a donnée toutes les clés pour faire aujourd’hui du développement international donc c’était cohérent. Je suis diplômée d’un BAC +5 en relations internationales en Argentine et j’ai complété mon parcours en France avec un Master à Sciences Po Bordeaux en Affaires Internationales.

 

J’ai notamment travaillé auprès du service des relations internationales à Bordeaux Métropole et également à Ad Education. J’étais en charge des recrutements et échanges internationaux pour la promotion des formations à l’étranger.  J’ai donc une bonne connaissance du langage des coopérations internationales et l’ESTIA représente des secteurs d’activités pour lesquels je suis prête à m’ouvrir comme l’entrepreneuriat et la recherche.